Psychologue clinicienne et psychanalyste au 4, rue Cambon 75001 Paris
Véra Fakhry

Véra Fakhry, psychologue et psychanalyste à Paris 1er.
Séances en cabinet ou à distance.

Traverser le deuil

A propos du suivi de deuil individuel

Fort de mon expérience en soins palliatifs, je reçois, pour des suivis de deuil individuel, les personnes endeuillées. Selon la subjectivité de chacun, en fonction de la particularité des circonstances dues au décès (maladie grave, accident, suicide) mais aussi en fonction de la nature des liens qui unissaient le sujet et son proche, le suivi se déroulera sur une période allant de quelques semaines à quelques mois.

Dans ce moment très particulier qui suit le décès de l’être cher, l’inconscient est plus que jamais à fleur de peau. Ce temps psychique singulier, permet, à mon sens, un détissage de certains nœuds ancestraux et plus contemporains. La question du transgénérationnel est alors au cœur de mon écoute clinique.

Le groupe de paroles de deuil

Je propose un soutien pour les personnes en Deuil sous la forme d’un Groupe de parole au sein de mon cabinet. Il se déroule sur une période de 5 séances, toutes les 3 semaines.

Ce groupe, composé de 7 personnes environ, permet de partager avec d’autres sa souffrance au cœur du deuil, de partager avec d’autres sa souffrance, ses impasses, les étapes douloureuses qui jalonnent le deuil en cours. La verbalisation d’affects douloureux avec d’autres personnes en souffrance permet de parer à la solitude inévitable qui suit la première période de condoléances et de présence familiale. Ensuite il faudrait « réapprendre à vivre normalement » ce qui évidemment n’est pas aisé dans une société ou la mort est taboue, ou être veuve ou veuf fait fantasmatiquement peur à l’autre, ou perdre un ami de son âge ramène à sa propre finitude. Ce groupe de parole permet de trouver d’autres personnes avec qui s’identifier car ils vivent la même épreuve, même si cela s’exprime différemment, tandis qu’il permet aussi de lutter contre le repli sur soi et de cheminer progressivement dans le deuil de l’être cher perdu.

Former les acteurs sur soin aux processus du deuil

La vie s’allonge, les maladies se chronicisent : tout soignant est aujourd’hui soumis à la question de la fin de vie et du deuil. A présent, nous vivons, et vivrons (70%) plus probablement nos derniers moments de vie au cœur d’une institution hospitalière ou médicale.

Les équipes soignantes sont de plus en plus confrontés à la mort au sein de leur pratique. Si ceux-ci sont familiarisés sur le terrain avec les toilettes mortuaires et les nombreux décès qui ont lieu en institution, il n’en demeure pas moins qu’avoir à faire face à la mort de l’autre fait violence. Ce vécu individuel et collectif doit être parlé, accueilli, pensé, pour que la prise en charge garde du sens. Ainsi, je dispense des formations sur mesure à ces professionnels de santé sur l’accompagnement de fin de vie du patient et de sa famille ainsi que sur la question du deuil ; cliniquement, j’anime des Groupes d’analyse de pratiques autour de ce thème, tout en étant particulièrement attentive au deuil soignant.