Psychologue clinicienne et psychanalyste au 4, rue Cambon 75001 Paris
Véra Fakhry

Véra Fakhry, psychologue et psychanalyste à Paris 1er.
Séances en cabinet ou à distance.

La psychanalyse au cœur du dispositif

Thérapie d’ « orientation analytique », qu’est-ce que cela signifie ?

« Nous pouvons exprimer le but de nos efforts (…) nous cherchons à rendre conscient l’inconscient ou à supprimer les refoulements ou à combler les lacunes mnésiques ; tout cela revient au même ». Freud, Introduction à la psychanalyse, 1922

L’enfance

« Pourquoi aller chercher dans le passé ? Je ne le changerai pas ! » Parole d’une patiente

En effet il ne s’agit pas de refaire l’histoire mais bien plutôt de la ré-écrire, c’est-à-dire pouvoir prendre suffisamment de recul pour s’entendre narrer sa propre histoire à un autre, c’est pouvoir découvrir en soi un autre éclairage de cette même histoire. C’est innover un point de vue sur sa propre préhistoire pour pouvoir faire un pas de côté pour s’en décentrer, s’y déplacer et par ce « jeu » ainsi introduit pouvoir ouvrir d’autres portes en soi.

Travailler sur soi, c’est gagner en liberté, c’est pouvoir être le biographe de sa propre histoire sans que l’inconscient familial ne l’inscrive, ne la fige indéfiniment.

C’est pouvoir retrouver son libre arbitre, pour agir et vivre mieux, c’est saisir les rennes de son destin et pouvoir transmettre autrement.

L’existence de l’inconscient

Ma pratique psychothérapeutique est d’obédience analytique. Cela signifie que j’utilise les techniques issues des découvertes freudiennes, qui sont en lien avec la découverte de l’inconscient. C’est bien l’existence de l’inconscient qui guide nos pas. Et si c’est plus particulièrement la question du conflit psychique tel que des exigences internes inconciliables entre désirs et représentations que se fait le sujet, ce conflit inconscient peut être élaboré, travaillé, réaménagé.

La parole

 « L’être humain trouve dans le langage un équivalent à l’acte, équivalent grâce auquel l’affect peut être abréagi ». Freud, Etudes sur l’hystérie, 1895

Il s’agit donc de s’en remettre comme seul outil visible au pouvoir de la parole, situation nommée par une des premières patientes de la ‘talking cure », traitement qui servit au fondement de la psychanalyse.

S’adresser au clinicien viendra s’inscrire comme témoin ou dépositaire d’une parole. Comme Freud le postulait « les paroles elles-mêmes constituent le réflexe adéquat comme dans la plainte ou dans l’expression de la douleur liée à un secret ». La parole englobe une réalité psychique pour celui qui parle. Parler c’est aussi ouvrir, c’est perdre de fantasme idéal de pouvoir se dire exactement , c’est accepter cette perte mais aussi créer une ouverture : quand elle se déploie, elle est porteuse de fantasmes et d’affects à traverser pour se renouveler.

L’association libre

L’une des découvertes majeures de Freud est celle de la libre association. Il ne s’agit pas d’avoir, en séance, un discours construit, retenu, contrôlé mais bien plutôt de laisser parler son inconscient, de dire comme le préconisait Freud « tout ce qui vous passe par la tête » dans la mesure où cette parole est possible, sans se faire violence mais sans endiguer non plus les associations possibles. C’est plus le chemin pris qu’il soit associatif, ou interprétatif qui nous intéresse, quel qu’en soit le sens final.

Il est moins question d’un dévoilement de sens qu’un surgissement que l’inconscient produit.

Le rêve

Le rêve comme un rébus à décoder, une sorte « d’énigme en image » tout a fait individuelle. Il ne faut pas confondre le symbolisme du rêve qui donnait une signification figée à un type de rêve. Le rêve, tel que Freud le décrit, dans l’Interprétation Du rêve, est véritablement une création de l’inconscient,  un « lettre adressée à soi-même » sous forme codée.